Introduction général

Introduction général
   Les  plantes  sont  non  seulement des  gracieux  symboles  mais elles  nous  offrent  de  précieux enseignement  car  les  lois  régissent  leur  vie  sont  analogues  a  celles  qui  régissent  la  notre.
   Que de  secrets  ne  pourrions  donc  pas puiser chez elles, ce sont de vraies panacées, des  pharmacies naturelles  que la provenance ait établissent sur cette terre pour prévenir nos maux, ou pour les guérir, il suffit de les connaître, de les étudier pour savoir que de leur bois, leurs feuilles, de leurs racines, et leurs fleurs.
   S'exhalent de vivifiantes essences qui fortifient nos organes, régénèrent notre sang et neutralisent  les principes méphitiques qui nous entourent.
   De  même  les  remèdes  homéopathiques sont prépares avec des plantes cueillies a l'état sauvage.
   Aussi  certains  laboratoires  ont-ils  cru  avantageux  de  cultiver  eux-mêmes  leurs  plantes médicinales. Or ces plantes enlevées par les plus habiles des jardiniers n'auront pas les mêmes vertus médicinales que les plantes qui poussent dans leurs milieux écologiques préférés.
 Définition de plante médicinale
    Une plantes est dites médicinale lorsqu'au moins une parties possède des propriétés médicamenteuses et  peut  être  appelée  aussi  drogue.  Ce  sont  des  substances  issues  de  plantes fraiches ou dessèches utilisées  a des  fines  thérapeutiques. Elles  sont  parfois des plantes entières, les plus souvent des partie des  plantes  (racines, écores sommités, fleuries, feuilles, fleurs, fruits, graines) ou  des  sucs  retires  par incision  du  végétal  vivant  ( résorcines , gommes , latex ,…...etc. )  n'ayant  encore  subi  aucune  des préparations qui sont fournies en pharmacie.  
 La phytothérapie
      Définition
Phytothérapie, traitement des maladies par les plantes, utilisées dans leur intégralité.
La phytothérapie ne se présente pas comme un système médical à part entière telles l'homéopathie, l'acupuncture ou encore l'allopathie ; il  s'agit  plutôt  d'un  outil thérapeutique employé par chacun d'entre eux.
Longtemps utilisés en préparations magistrales, les photo médicaments existent aujourd'hui sous de multiples  formes : teintures-mères  (macération de plantes  fraîches dans de l'alcool), extraits  secs, gélules de poudres de plantes entières, huiles essentielles, tisanes.                           
Toutes ces présentations contiennent l'ensemble des principes actifs de la plante (le « totem ») qui sont supposés agir en synergie.
En France, la législation impose que les plantes médicinales et les médicaments de la phytothérapie ne pressentent pas ou peu:
   De risque de surdosage.
   De toxicité.
 De contre-indication.
   D'associations dangereuses.
     La phytothérapie est donc adaptée à pathologies légères et aux traitements symptomatiques.
     C'est un thérapeutique familiale, de conseil, souvent préventive.
       Historique
    Depuis la plus haute antiquité, les hommes se sont soignés avec les plantes qu'ils avaient à  leur disposition.  Qu'est-ce  qui  les a guidés à employer une plante plutôt qu'une autre? Le hasard? La religion? La superstition? L'expérience, certainement
   Chez les anciens Égyptiens,  la  matière médicale était ordinairement riche en principe d'origine végétales.  Des  temps  homériques, l'Égypte  apparaissait  comme  une  merveilleuse  centrée  ou foisonnaient plantes médicinales et plantes vénéneuses.
   Comme en Babylonie, la thérapeutique s'associait étroitement a la magie et les vertus des plantes étaient sensées se dégager grâce a des formules mystérieuses dont le rôle était aussi de dérober  les mystères. Des  ces  antiques  connaissances  a  la  curiosité  profane,  c'est  surtout  par  le  fameux "papyrus  abers" (XVIème Siècle AV J.-C.) que  nous  connaissent  la  phytothérapie  de  l'Antique Égypte.
   L'ancien  testament  nous  révèle  quelques  emplois médicamenteux des plantes en usage dans le monde  Juif  et  l'on  attribuait à Salomon le nom de vaste traiteur par les plantes médicinales. Mais c'est  surtout  par  les  écrits  talmudique  qui  nous  connaissons  la  phytothérapie  juive, apparente d'ailleurs  a  celle  des  Arabes  et  de  la  Perse. Des  ces  temps  lointains, on  trouve la pratique de l'allopathie et l'homéopathie.
   On  peut  presque  en dire autant de celle des Chinois, qui ne compte guère qu'une demi-douzaine d'emprunts a l'étranger, la légende attribue a l'empereur chinons, qui aurait vécue vers 2800 AV J.C., le plus ancien livre de médecine chinois, ou  étaient  citées plus de 100 plantes. Dans le fameux Pen TSAo  qui  repose  originairement  sur  ce  livre  vénérable, on mentionne plus de 1000 plantes avec indication de leurs stations préférées, de leur préparation et de leurs emplois.

   Chez  les  Grecs  également,  en  constate, des les périodes les plus anciennes l'emploi des espèces médicales, a (460-355 AV J.-C.), cette  époque  de la médecine grec, on peut voir le remède prendre sa dignité propre en dehors de toute pratique religieuse grâce aux Hippocrate et Aristote
   A Rome, Caton (123-63 AV J.-C.), aux yeux de qui les médecins étaient de purs assassins, nous a laisse  des  notes  et  des  recettes  ou sont nommées environ 120 espèces de plantes utilisées par les apothicaires, mais ce n'est qu'a l' époque Gréco-romaine que apparaît, en Italie une véritable science médicale.
   Au IIe siècle, Gallien (138-201), venu  d'Asie  mineure  a  Rome  et posant a l'omniscient, nomme 473 remèdes végétaux. Gallien utilisait de centaines de drogue,  il  réalisait des mélanges complexes qu'il préparait lui-même, inventant de  nombreuses formes médicamenteuses ce qui lui valut le nom de  (père de la pharmacie), une  discipline  conserve  son  nom  (la pharmacie galénique)  ou l'art de préparer  les  médicaments, ces formules pouvaient êtres d'une complexité extraordinaire et associer des dizaines voire des centaines des plantes.
   Après  Gallien  commence  la  décadence  de la médecine antique, vers le début de IVème siècle, le pseudo-Apulée  publia  un  herbier,  en  grande  partie  tire  de Pline, aux environs des même temps, Théodore prescience nommait, dans  son  traite de matière médicale environ 200 plants dont beaucoup ne figurent pas chez les auteurs antérieurs.
   Aux VII, IX, Xème  siècle, brilla  d'un  grand  éclat la médecine arabe. Jean dama scène dit mesure Zacharias  (850), Avicenne  (Ali ben  el  abas)  (997), mesure  le jeune  (XIIème siècle), serapion  le jeune  (XIIème siècle)  firent  une  très large place dans leurs écrits a la phytothérapie, ibn el baither  ( XIIème  siècle )  n'a  pas  décrit  moins  de  1400  plantes  que  pour  la  plupart  il  connaissait personnellement.
   Jusqu'au XIXème siècle, les médecins se contentaient, pratiquement, de puiser dans la «pharmacie du  bon  Dieu »  pour  soulager  les  maux  de  leurs contemporains. C'est alors que les chimistes ont réussi  à  isoler  les  principes  actifs  de  certaines  plantes  importantes  (la quinine du quinquina, la digitaline de la digitale, etc.).
   Au  début  du  XXe siècle, ils  ont fabriqué des molécules synthétiques. Désormais, croyait-on, on allait prescrire exclusivement des médicaments issus des cornues, les plantes ne servant plus que de réserves  à  molécules  chimiques  utiles. Excessive ,  cette vision  a  engendré  par  contrecoup  une «vague verte»,  un  renouveau  de  la  phytothérapie  suscité  par  l'attente  d'une  grande partie de la population, en accord avec l'« esprit écologique » actuel
   Récemment, des  médecins  et  des  professeurs  dynamiques  ont créé des centres de formation en phytothérapie (dans des universités ou dans des institutions privées). Ils expérimentent de nouvelles plantes  (comme Harpagophytum procumbens),  modernisent  la  présentation  des  médicaments  et rendent ceux-ci plus efficaces (par exemple, les nébulisâtes ou extraits secs de plantes sont prescrits sous forme de gélules).
   L'aromathérapie, l'art  de  soigner  par les huiles essentielles, est devenue une science méthodique depuis  qu'elle  repose  sur  une  classification  de  ces  huiles  selon  leur capacité à lutter contre les bactéries.
   Le recours à  la phytothérapie n'a pas disparu pour autant. Il a changé de forme : l'automédication remplace, pour une large part, la prescription.


1 commentaire:

Depuis quelques années, les plantes médicinales font recette et les ouvrages qui leur sont consacrés s'amoncellent a un rythme vertigineux; professeurs, guérisseurs, pharmaciens, médecines, herboristes, journalistes, artistes et vedettes de la chanson s'expriment généreusement sur ce thème en grande vénération dans le public.